Une affaire de famille

 

Les origines

Ma grand-mère paternelle, Louise Bloch, appartenait à une famille juive alsacienne, issue du petit village de Duttlenheim, au sud de Strasbourg. Son grand-père Naphtali fût un des premiers à fabriquer de la fécule de pomme de terre dès 1811, activité qui se développa très rapidement en Alsace et en Lorraine et qui fit sa fortune. Mais bientôt la fécule de maïs , la maïzena, remplaça celle de  pomme de terre. Puis arriva le « tapioca », fécule de manioc, ce que raconte la bd ci-dessous, éditée par les Ets Bloch pour l’édification du public.

(Cliquer sur chaque image pour pouvoir la lire).

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De l’Alsace à la Lorraine

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Après l’annexion de l’Alsace en 1870, l’usine migra dans la banlieue de Nancy, à Tomblaine précisément, et y demeura sous le nom de Bloch-Potalux jusqu’en 2000, année de sa liquidation. Cette présence plus que centenaire marqua si profondément cette banlieue ouvrière que quand l’usine fût remplacée par des logements, on garda le portique de l’usine comme signal de ce passé.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOn trouve à Nancy un autre témoignage de cette histoire, la maison Bloch bâtie en 1910 dans le plus pur style Art Nouveau  au 50 cours Leopold sur les plans de l’architecte Charles-Désiré Bourgon pour mon grand-oncle Auguste Bloch.

Aujourd’hui, la marque a été reprise pa un industriel alsacien et on trouve encore dans certains supermarchés de l’Est des produits alimentaires sous ce nom, y compris le fameux tapioca.

 

Le nouveau tapioca bloch

De l’art d’être grand-père

Mes petits enfants savent que ma profession passée à rapport à l’informatique et aux mathématiques. Mais aucune preuve sérieuse ne leur paraissait étayer le fait car la seule  irréfutable à leurs yeux, la programmation de jeux vidéo, manquait à l’appel.

Je me suis donc lancé dans la réalisation de jeux très simples, histoire de sauver une réputation incertaine.

Je les ai faits en technologie web (HTML 5) pour la simplicité de la chose, la facilité de la distribution et l’adéquation à leurs tablettes et autres Ipod.

(Il suffit de cliquer sur l’image pour accéder au jeu correspondant.)

Les tours de Hanoï

Ce jeu bien connu consiste à amener la tour faite de disques empilées de la première base à la troisième en bougeant un disque à la fois et en ne mettant jamais un disque sur un plus petit. J’aime bien l’interaction de ce jeu. D’abord parce qu’il suffit de toucher une base pour déplacer le disque supérieur vers la première base possible. Ensuite parce que l’association d’une note à chaque disque donne à la récursion de la solution un petit air musical (si on sait résoudre la tour à n-1 disques, il est très simple de résoudre celle à n).

Le billard

Dans ce jeu, il m’amusait de faire un peu de cinématique même simplissime. Le but du jeu est de faire tomber toutes les billes colorées dans les trous à l’aide de la blanche. Pour cela on clique/touche sur la blanche et on la déplace doucement pour fixer la direction est la vitesse, proportionnelle à la longueur du déplacement. La mesure de la performance est simplement le nombre de coups utilisé pour parvenir au but. Moins de 20 est déjà très bien. Ce jeu se joue mieux dans un navigateur moderne (Chrome ou Safari) que sur smartphone.

Le tuyau

Il s’agit ici simplement de réaliser un tuyau d’arrosage partant du robinet et se terminant sur le bord gauche ou droit. On doit utiliser tous les morceaux. On les fait pivoter en cliquant/touchant la case correspondante. Sur l’image ci-contre il suffit de tourner le dernier coude (ligne2 colonne 6) d’un quart de tour pour terminer)

Le labyrinthe

Très classique. Il faut aider la petite voiture à sortir du labyrinthe. On ne voit que les obstacles en avant de la voiture, comme s’ils étaient éclairés par les phares. Ma gentillesse à laisser apparents les obstacles déjà rencontrés, sinon cela serait un peu angoissant. Se joue à l’aide des flèches sur un ordinateur (recommandé) mais peut se jouer sur une tablette en tapant dans la direction que l’on veut prendre.

Les ballons

Le but du jeu est de faire éclater le maximum de ballons colorés à l’aide du diablotin, tout en évitant les ballons noirs mortels. La proportion de ballons mortels, comme la vitesse des ballons, augmente avec le temps et on est donc sûr de perdre à la fin.

On contrôle le diablotin en cliquant/touchant l’écran, ce qui lui donne une impulsion verticale, avant qu’il ne retombe sous l’effet de son poids.

Le score final, affiché en bas à gauche, est égal au nombre de secondes plus 5 points par ballons éclaté. Faire plus de 300 vaut une médaille d’argent et plus de 350 une médaille d’or.

Il faut sauver la tour Perret

Tout habitant de Grenoble connait cette tour érigée en 1924 près de la mairie dans le parc Paul Mistral. Mais peu connaissent son histoire et celle de son architecte, Auguste Perret (1874-1954) chantre de la construction en béton armé et à qui l’on doit entre autres le théâtre des Champs-Elysées et la reconstruction du Havre.

Malheureusement ce monument, classé en 1988, est dans un triste état (cliquer sur la photo pour en voir les détails), avec les ferrailles à l’air libre et l’on attend toujours la réhabilitation promise.

 

 

Pour en savoir plus sur la tour aller ici.